Thursday, July 7, 2011

L’ACCELERATION DU DEPLOIEMENT DE L’ENERGIE RENOUVELABLE EN AFRIQUE, UN SUJET DE DISCUTIONS ENTRE IRENA ET DES MINISTRES AFRICAINS


Abu Dhabi- Emirats Arabes Unis - Jeudi 7 Juillet 2011 [ME NewsWire]

L’Agence Internationale pour l’Énergie Renouvelable(IRENA) sera le siège de consultations concernant la création d’une importante coopération relative à l’accélération du déploiement de l’énergie renouvelable en Afrique.

La réunion qui aura lieu à Abu Dhabi le 8 et le 9 Juillet s’appuie sur les engagements récents de l’Initiative des marchés des capitaux, la CoP-17, la Rio+20 et l’Année Internationale de l'Énergie renouvelable Pour Tous. 45 pays africains représentés par 30 ministres et assistants des ministres ont confirmé leur présence à cet événement. Des représentants de l’union africaine et des délégués de haut niveau non-africains ont également confirmé leur présence, comme, des représentants de l’ONUDI, le GIEC, le PNUE, l’Inde, la Chine, l’Allemagne, la France, le Japon et les Émirats Arabes Unis.

La réunion sera présidée par l’Envoyé Spécial des EAU pour l’énergie et le Changement Climatique Dr. Sultan Ahmed AL Jaber président de l’Assemblée d’IRENA ainsi que Mr. Adnan Amin, PDG d’IRENA.

La réunion ministérielle a pour but de servir comme point de départ pour un projet ambitieux qui comprend le développement de scenarios et stratégies pour l’Afrique et le lancement d’un processus sur tout le continent afin de préparer les économies africaines pour faire face aux contraintes actuelles du déploiement de l’énergie renouvelable.

La mise en avant de l’Afrique sur le plan d’action d’IRENA 2011 est dopé par les défis significatives auxquels fait face le continent. La consommation en termes d’énergie en L’Afrique où vivent 15% de la population mondiale, constitue actuellement seulement 5% de la consommation primaire globale de l’énergie. La moitié de ces 5% provient de la biomasse traditionnelle qui est une cause principale de nombreux problèmes de santé et qui se tient derrière la déforestation.

De plus la détérioration quantitative et qualitative de l’infrastructure énergétique ralentie la croissance sur le continent africain. La banque africaine de développement estime que 27 milliards de dollars doivent être investis annuellement afin de réaliser son objectif concernant l’accès universel à une énergie électrique durable et plus propre dans les 53 pays du continent en 2030. Pourtant 2 milliards de dollars sont actuellement investi dans le domaine de l’énergie en Afrique sub-saharienne par an.

Dans le cadre de ses commentaires sur les objectifs que IRENA compte réaliser par le biais de ces consultations, Adnan Amin, PDG de IRENA a déclaré, “la capitalisation sur les ressources renouvelables en Afrique a un potentiel important à condition de créer l’environnement convenable. IRENA peut jouer un rôle en aidant les gouvernements à créer les conditions nécessaires et planifier la transition vers un avenir énergétique durable ».

Il a ajouté, “les délibérations réunissent les différents acteurs afin d’identifier ensemble les conditions nécessaires afin d’éliminés les obstacles, l’ensemble de solutions qui convient au mieux aux circonstances du pays et les méthodes que ces pays peuvent adopter afin d’accéder à la technologie, au financement et à l’investissement convenables ».

Dr. Al Jaber a déclaré de son côté, “le problème ne réside pas dans le manque des fonds d’investissement mais plutôt dans l’incapacité des marchés à tirer une partie substantielle de cet investissement. Ceci est largement dû au manque de politiques consistantes et cohérentes, des capacités techniques, régionales et institutionnelles et des mécanismes de soutient et des cadres réglementaires qui contribuent dans fait que, la région soit peu attrayante pour les entrepreneurs et les investisseurs ».

Il a ajouté, “je croie fortement que des réunions similaires avec un suivi convenable aideront à atténuer ces circonstances dans le continent ».

On cite parmi les sujets qui seront abordés au cours de la réunion qui s’étend sur deux jours, la façon de faire le point sur l’énergie en tant que problème essentiel de développement compte tenu de son impact direct sur les différents secteurs dont l’industrie, l’agriculture, l’eau, le transport, l’environnement, la santé et l’éducation ; l’identification du contexte institutionnel pour mener la mise en œuvre et comment IRENA peut supporter le renforcement institutionnel ; Mieux exploiter les partenariats dans la mise en œuvre des stratégies ; les conditions supplémentaires pour venir en aide aux stratégies d’investissement et ce que les gouvernements peuvent faire pour renforcer les environnements d’investissement domestique pour l’énergie renouvelable.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

IRENA

Mahenau Agha

+971-2-417-9062

Magha@irena.org

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